Franchement, on a tous été confronté à ce dilemme à un moment donné. Entre les collines gorgées de lavande du Lubéron et les criques turquoise du Var, comment trancher ? Si vous hésitez entre ces deux pépites du sud, vous êtes au bon endroit. Voici un comparatif clair, franc, sans langue de bois, pour vous aider à faire le bon choix selon vos envies, votre style de voyage… et même votre timing.

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Ambiance : calme provençal ou effervescence méditerranéenne ?

Le Lubéron, c’est clairement le choix des amoureux de la tranquillité. On parle ici de petits villages perchés (Bonnieux, Lourmarin, Roussillon…), de marchés de producteurs, de cafés sous les platanes où le temps semble s’être arrêté. Si vous rêvez d’un séjour lent, à base de balades dans les vignes, d’apéros au rosé local et de couchers de soleil sur les champs de lavande, c’est votre spot.

Le Var, lui, vibre plus fort. On peut bien sûr y trouver des coins paisibles (le haut-pays varois est très sous-coté), mais globalement, on est dans une ambiance plus animée, surtout sur le littoral. Hyères, Sanary, Saint-Raphaël… ça bouge. Idéal si vous aimez alterner farniente sur la plage et soirées sur le port.

Paysages : nature brute ou carte postale ?

D’un côté, le Lubéron vous embarque dans un décor de carte postale : champs de lavande en été (mi-juin à mi-juillet, pas plus), collines boisées, falaises ocres. C’est doux, lumineux, très « Provence intérieure ».

De l’autre, le Var offre un contraste plus fort. Criques confidentielles sur la presqu’île de Giens, forêts de pins, calanques sauvages vers le Cap Taillat… et même les gorges du Verdon si vous poussez un peu à l’est. Plus varié, plus spectaculaire parfois. Moins “instagrammable”, mais plus vivant.

Activités : rando tranquille ou multisport en plein air ?

Dans le Lubéron, les activités tournent beaucoup autour de la nature douce : sentiers de randonnée (pas trop techniques), villages à visiter, marchés à flâner. C’est parfait pour décrocher et prendre le temps. Perso, j’ai adoré le sentier des ocres à Roussillon — pas long, mais magique.

Le Var est plus “sportif”. Entre les spots de plongée à Port-Cros, les balades en paddle à Bandol, les randos sur le sentier du littoral, les marchés, les musées… vous n’allez pas vous ennuyer. Et pour les enfants, franchement, c’est plus facile de les occuper ici.

Accès et déplacements : pratique ou galère ?

Le Lubéron, sans voiture, c’est compliqué. Peu de gares, peu de transports en commun entre les villages. Si vous partez sans voiture, oubliez.

Le Var est beaucoup mieux desservi. Trains directs jusqu’à Toulon, bus côtiers, navettes maritimes, pistes cyclables… on peut s’en sortir sans voiture, surtout sur la côte. C’est un gros plus si vous cherchez un séjour plus léger.

Budget : à peu près kif-kif… sauf en été

En basse saison, les deux sont abordables. Gîtes, restos, locations, ça reste dans la même gamme.

Mais l’été, le Var explose vite côté prix, surtout près de la mer. Une nuit à Hyères ou Saint-Tropez en juillet, ça pique. Le Lubéron reste cher, mais plus stable, surtout si vous optez pour des villages un peu moins connus.

Alors, on choisit quoi ?

Si vous cherchez le calme, l’authenticité, la douceur provençale, foncez vers le Lubéron. Parfait pour une parenthèse hors du temps, surtout en mai-juin ou septembre.

Si vous préférez la mer, les activités variées, l’accès facile et un peu plus de vie, cap sur le Var. En avril ou octobre, c’est idéal : moins de monde, météo clémente, et les paysages sont à tomber.

Et sinon ? Vous pouvez toujours faire les deux. C’est pas si loin l’un de l’autre. Mais bon, ça, c’est un autre itinéraire…

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